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  • : Villeparisis - Histoire
  • : blog de la Société d'Histoire de Villeparisis - Association Villeparisis et son passé (77270)
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Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 04:43

La Société d’Histoire Locale

Villeparisis et son Passé

 

 

Sera présente au

 

 

SALON DES COLLECTIONS

Centre Culturel de Villeparisis

Place Pietrasanta

77270 Villeparisis

 

 

Le dimanche 24 Octobre 2010

 

Et sera heureuse de vous accueillir à son stand

(Vente des publications de la Société d’Histoire, livres, cartes postales, marque-pages,…)

 

 

 

Accès libre et gratuit

De  9h à 18 h

 

Accessibilité handicapés

Parking du Centre Culturel

Place Pietrasanta à Villeparisis

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 06:52

 

Forum des associations au gymnase Aubertin

12 septembre 2010

   

 La Société d’Histoire locale « Villeparisis et son passé » a accueilli sur son stand au gymnase Aubertin et au musée de nombreux visiteurs qui, pour certains, venaient évoquer le passé de leur ville, tandis que d’autres, au contraire, désiraient des renseignements sur l’histoire de Villeparisis, les activités de l’association : le musée, la section généalogie ou les sorties ou bien encore consultaient tous les documents exposés et les ouvrages édités par l’association sur Villeparisis, ouvrages qui sont en vente au musée.

 

 

forum 2010

  

 

forum 2010 DSC00356

 

 

forum 2010 DSC00357

 

 

 

Exposition sur la généalogie au Centre Culturel Jacques Prévert

Pour les Journées du Patrimoine

18 et19 septembre 2010

 

 

Pour les journées du Patrimoine, la Société d’Histoire, en collaboration avec le Cercle généalogique de la Brie a organisé une exposition sur « les personnalités de Villeparisis et des communes environnantes » au Centre Culturel Jacques Prévert de Villeparisis. 

Des sociétés de généalogie des environs étaient présentes, parmi lesquelles le Cercle Généalogique de l’Est Parisien.                                                         

 

expo genéalogie 2010 DSC00379

 

 

Les visiteurs avaient à leur disposition des stands, des renseignements et un atelier d’initiation à la généalogie.

 

Cette exposition a été conjointement et chaleureusement saluée par Madame Pélabère, Adjointe au Maire de Villeparisis et Conseillère générale ainsi que par Monsieur Albarello, député.

 

 

expo généalogie 2010 DSC00385

 

 

 

expogénéalogie 2010 DSC00388

 

La Société d’Histoire remercie tous les visiteurs

 au stand sur le forum, au musée et au Centre Culturel.

 

 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 07:10

L'église Saint-Martin (3)

 

La sacristie :

 

Elle se trouvait primitivement à l’est de  l’édifice, dans le prolongement de l’église. Mais elle constituait une gêne pour le propriétaire de la ferme Saint-Victor, François Champs qui obtint en 1826 de la faire détruire et de la remplacer par celle qu’on voit aujourd’hui.

 

 

Scan0001-chasuble-2-copie-1.jpg  chasuble conservée à l'église

 

Le presbytère

 

A la Révolution, le presbytère, devenu bien national, servit d’école, jusqu’à ce qu’il fut vendu à  François Champs. En 1796, quand le culte fut rétabli et jusqu’en 1826, le curé de la paroisse logeait en ville, ans résidence officielle. En 1826, une maison, à l’angle de la Ruelle aux vins fut achetée pour devenir le presbytère. Or en 1862, il menaçait ruine et Monsieur de Ruzé, maire, acheta un terrain et un nouveau presbytère fut construit en 1871.

 

 

cp st-martin 3

 

Carte postale du début du XXème siècle, ces cabanons ont disparu.

 

 

Le cimetière

 

 L’église était entourée d’un cimetière qui s’étendait au nord et à l’ouest de l’église. Il était entièrement ceint de murs. Il fut  supprimé en 1834 et transféré dans la propriété Charbonnier, acquise par la commune. Son emplacement fut converti en place publique en 1838 par la démolition du mur d’enceinte.

Selon la coutume qui avait cours sous l’Ancien Régime, certains notables paroissiaux, ainsi que des curés furent enterrés dans l’église où se trouvaient leurs pierres tombales. La seule pierre visible est celle du ciré Jean Paumart, inhumé dans le bas-côté en 1688. Les autres sépultures ont disparu lors des travaux évoqués plus haut.

 

Les cloches

 

En 1863 ,lors de la dernière grande rénovation, a été bénite « Camille-Emilie » par le curé Picou, en présence du maire M.Foissier de Ruzé et l’adjoint Edouard Chartier.

Le 21 juillet 1946 ont été bénite par Monseigneur Debray, évêque de Meaux, le curé Deschamps deux cloches fondue par Paccard à Annecy : « Louise »  et « Augustine ».

 

Les vitraux

 

Les vitraux ont été renouvelés en 1935 et sont d’intéressantes productions industrielles de l’époque : les établissements Benoist  frères à Nancy.  Ils illustrent les sept sacrements et quelques passages de l’Ecriture.

Ils ont remplacé des vitraux du début du XIXème siècle, offerts par les notables de la commune. L’un d’entre eux représentait la légende de Saint-Martin, patron de la paroisse, sur le point de partager son manteau pour en couvrir un pauvre.

 

eglise 2010 2 

 

 

eglise 2010 3

 

L'église Saint-Martin en 2010

 

 

Les curés

 

1168 :  Guibert ?

1180 : Etienne de Parisia

1663 : Michel Germont

1688 : Jean Paumart

1699 : Fermont, curé

1787 : Jean-Baptiste Marchand

1803 : Ambtoise Josselin

1824 : Jean de Bellon

1824 : Louis Doro

1826 : Jean Gosselin

1828 : François Noël

1835 : Georges Cacheux

1840 : Jean  Denis

1854 : François Machet

1858 : Pierre Picout

1865 : Nicolas Lenfant

1869 : Eugène Dussautoy

1877 : Antoine Chipaux

1880 : Adolphe Perrier

1883 : Victor Perrin

1897 : François Marc

1905 : Florimond Leclerc

1910 : Armand Poussac

1924 : Louis Deschamps

1950 : Jean Espinasse (voir, plus haut sur ce blog l’article sur l’église Notre-Dame de la Paix à Villeparisis, son rôle dans la construction de cette église)

1960 : Robert Cambon

1962 : Pierre  Perrin

1967 : Claude Campestrini

1983 : André Dumortier

actuellement : André Urbanek

 

 

Source: Villeparisis et son histoire. CP: F.G

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 07:52

L'Eglise Saint-Martin (2)

 

 

 

L’intérieur

 

Le plan de l’église Saint-Martin est très simple puisqu’elle se compose d’une nef unique bordée au sud d’un seul bas côté voûté, d’élévation plus basse. Cette structure asymétrique ne s’accompagne d’aucun transept, ni d’aucune abside. La nef comporte six travées dont les deux dernières forment le chœur.

La nef et le chœur sont voûtés d’arêtes, ornés de clefs de voûte à décors, où l’on trouve notamment les armes de certains nobles du village : par exemple le blason de Jacques Caillard, protestant tardivement converti au catholicisme, qui fit construire le château de Villeparisis

 

blason caillard

armes de Jacques Caillard

 

20051123 067

 

 

20051123 068

 

La chapelle représentée sur le cliché était située à l’entrée, à droite. Son mobilier religieux a été enlevé en 1970. Néanmoins, la plaque commémorative aux disparus de la guerre 1914/18, existe toujours.

 

Le mobilier  paroissial a longtemps été d’une insigne richesse. Au XVIII ème siècle, l’église possédait trois cloches, dites «  la grosse » ( Jeanne Catherine,fondue par Godiveau et bénie en 1725), la « moyenne » ( Marie Catherine, bénie le même jour) et leur aînée «  la petite » ( Claude Anne Geneviève bénie en 1713).

Le prêtre qui bénit ces cloches le 18 juin 1725  était Denis Martial Waroquier, curé de Villeparisis. Les parrains et marraines :

Antoine Ricouart d’Hérouville (1642-1726), chevalier, maître d’hôtel ordinaire du roi, seigneur de Claye ( propriétaire du petit château de Claye) et de Villeparisis ( propriétaire  du fief de Maulny, du château de Montsaigle  après Jacques Caillard) ?

Jeanne Catherine Coustard, épouse de Basile Claude Henry Anjorrant

Bazile Claude Henry Anjorrant , conseiller du roi au parlement, seigneur de Claye et dee Souilly.

Marie Catherine Le Bas de Girangy ( 1717-1737)

 

 La «  moyenne et la petite » cloches furent descendues en 1793 et fondues pour participer à l’effort de guerre. La « grosse » a du disparaître car elle n’est pas mentionnée  sur la plaque dans l’église.  

 

En 1863, de gros travaux de reconstruction furent effectués grâce aux sommes importantes consacrées par la municipalité de Monsieur de Ruzé, de plus elle fut garnie d’un autel de marbre, d’un confessionnal, de vitraux et de bancs ; une nouvelle cloche, plus lourde que la seule qui restait de l’Ancien Régime, fut baptisée le 15 novembre 1863 par le curé Picout sous le nom d’Emilie Camille ; la commune l’avait acquise pour 934F auprès du fondeur Hildebrand. Enfin le mécanisme de l’horloge fut entièrement rénové  en 1872.

 

cp eglise

 

 

 Le clocher de gauche serait un vestige (remanié) de l’édifice du XVIIème siècle

 

 

cp eglise2

 

Le toit du clocher a été modifié et la croix en tuile a été supprimée ; au-dessus de la porte, une partie de l’ouverture a été bouchée et des bouches d’aération ont été créées.

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 07:17

 L’église Saint-Martin  (1)

 

 

L’église Saint-Martin est aujourd’hui le plus ancien monument public conservé à Villeparisis.

 

La paroisse de Villeparisis, avant la Révolution, faisait partie du diocèse de  Paris. En 1790, elle a été rattachée au diocèse de Meaux, doyenné de Claye. Maintenant, elle fait partie du vicariat ouest : pôle de Chelles.

 

 

 cp st-martin 2

Le saint-patron :  Saint-Martin

 

Il naquit en 316, à Savaria, en Pannonie (actuelle Hongrie) de parents païens. Il passa sa jeunesse à Pavie, en Italie, où son père était militaire dans l'armée romaine. Vers l'âge de quinze ans, il fut enrôlé de force dans l'armée romaine, et fit son service dans la cavalerie.

En 337, en garnison à Amiens, en France, il partagea la moitié de son manteau pour la donner à un pauvre qui mourait de froid. En fait, il a donné la moitié qui lui appartenait, l’autre moitié de son équipement  lui ayant été fourni par l’armée.  Il eut alors la révélation de la foi et se convertit au christianisme et décida  de quitter l'armée. C'est en 356, à Worms, en Allemagne, qu'il en obtint l'autorisation.

 Il se mit alors au service d'Hilaire, évêque de Poitiers, qui le forma. Parti retrouver ses parents dans sa Pannonie natale, il convertit sa mère ; mais son père refusa. Il s'installa ensuite à Milan, en Italie, pour essayer de retrouver Hilaire, alors en exil. Chassé de Milan, il partit s'isoler pour un temps sur l'île de Gallinaria, sur la côte ligure. Puis, il revint en France pour rejoindre Saint Hilaire; sur les conseils de celui-ci, Martin s'installa comme ermite près de Poitiers, et fonda le monastère de Ligugé, premier Monastère d'Occident.

Enlevé par les Tourangeaux qui voulaient en faire leur évêque, Martin fut élu évêque de Tours le 4 Juillet 371. Il créa le monastère de Marmoutier, près de Tours, et fonda les premières églises rurales de la Gaule. Saint Martin mourut le 8 novembre 397 à Candes-Saint-Martin et fut enterré le 11 novembre à Tours

 

 

20051123 065

Place de l’église Saint-Martin avant 1904 (date du cachet de la poste)

 

 

 

L’église

 

 

L’existence d’une paroisse à Villeparisis est attestée depuis le XIIème siècle et sa cure figure dans les pouillés du diocèse de Paris. Un prêtre nommé Guibert en était titulaire en 1166. En 1205, vers l’époque où Etienne de Parisia, frère d’Adam, était curé, la paroisse était incluse dans le doyenné de Montfermeil et passa dans celui de Chelles au milieu du XIVème siècle. L’abbé de Saint-Victor, gros décimateur de la paroisse, accordait au curé sa part de revenus, la fameuse portion congrue. (1)

1 : Pension annuelle modeste, calculée au plus juste, payée par le titulaire d’un bénéfice au prêtre qui remplissait sa charge.

 

L’église Saint-Martin, le plus ancien monument public conservé à Villeparisis,  daterait de la fin du XVIIème siècle : un registre paroissial ferait état, en 1673, d’importants travaux sur l’église.

 

Au début du XIXème siècle, elle était étroitement imbriquée dans un groupe de bâtiments qui comprenait « la ferme Saint-Victor », c'est-à-dire l’ancienne grange dimeressse et le presbytère d’alors.

                                                

20051123 066

          

Cette porte, sur le côté du clocher était la porte de la grange dîmeresse, elle a été murée et l’escalier a disparu.  

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 06:51

PROGRAMME DES ACTIVITES

2ème semestre 2010

 

La Société d’Histoire Locale

« Villeparisis et son passé »

vous propose

 

12 septembre2010 : stand au Forum des associations

 

18/19 septembre 2010 : stand à l’exposition d’histoire et généalogie au Centre Culturel de Villeparisis

 

9 octobre 2010 : journée en Normandie : visite de Fécamp et du Palais Bénédictine

Programme de la journée

6h45 : Départ de Villeparisis (centre culturel)

 

10h : Visite  guidée du Musée des Terre-Neuvas : Fécamp était le premier port français pour la pêche à la morue. Le musée présente cette activité, les conditions de travail et toute l’économie liée à terre à cette activité.

 

12h: Déjeuner dans un restaurant en front de mer : «  Le Terre-Neuvas »

 

13h45 :Avec le guide,à pied et en autocar, découverte de la ville depuis les falaises ( 114m), de la Chapelle Notre-Dame du Salut et sa  collection d’ex-voto,le port, le quartier maritime , l’abbatiale de la Sainte-Trinité

 

15h15 : visite du Palais Bénédictine : collection d’art (art religieux, art contemporain) et distillerie de la «  Bénédictine » qui a donné son nom à l’édifice, visite suivie d’une dégustation.

 

16H45:départ pour Villeparisis

 

 

Coût de la sortie :  62 euros par personne pour les adhérents

67 euros pour les non-adhérents

Comprenant le transport (car grand tourisme ART)  le repas, les visites guidées, l’assurance. Et les pourboires.

 

Inscription  avant le 1er octobre 2010

Renseignements et inscription au Musée

Parc Balzac

60 rue Jean Jaurès

77270 VILLEPARISIS

 

24 octobre 2010:  stand au Salon des collections à Villeparisis au Centre Culturel

 

15 novembre 2010 : visite du Palais d’Iéna à Paris, siège du Conseil économique, social et environnemental

 

5 décembre 2010 : repas de fin d'année au restaurant

 

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 05:20

Au Centre Culturel Jacques Prévert de Villeparisis

 

A l’occasion des journées du Patrimoine les 18 et 19 septembre 2010,

 

la Société d’Histoire Locale, en collaboration avec le Cercle Généalogique de la Brie présentera une exposition dédiée à l’histoire et la généalogie à Villeparisis.

 

Vous pourrez y trouver : l’exposition, des stands, des renseignements, un atelier d’initiation à la généalogie,..

 

La Société d’Histoire sera heureuse de vous accueillir

 

Accès libre et gratuit

De 10 h à 18 h

 

Accessibilité handicapés

Parking du Centre Culturel

Place Pietrasanta à Villeparisis

 

 

Pour tous renseignements :

Contact :

Au  Musée de la Société d’Histoire

Parc Honoré du Balzac

60 rue Jean Jaurès

77270 VILLEPARISIS

 

ouvert tous les samedis matins :

de 10h à 12h

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 07:17

La Société d’Histoire Locale

Villeparisis et son Passé

 

 

Sera présente au

 

 

FORUM DES ASSOCIATIONS

 

Le 12 septembre 2010

 

Et sera heureuse de vous accueillir à son stand

 

Pour tout renseignement sur la Société d’Histoire, ses activités (sorties: visite de musées; visite de villes: Fécamp, Compiègne, Paris..), ses publications et le Musée

 

 

 

 Gymnase Aubertin

Rue de Ruzé

77270 Villeparisis

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 05:56

6 septembre 1964

à Villeparisis

Passage du Général de Gaulle

 

En raison de la célébration du 50ème anniversaire de la Bataille de la Marne, le cortège de Monsieur le Président de la République, le Général de Gaulle, emprunta la route nationale 3, le dimanche 6 septembre 1964 ( rue Jean Jaurès et rue de Ruzé).

 

Voici les consignes du Commissariat de police de Villeparisis (archives du musée)

  PASSAGE de gaulle à Villeparisis

 

 

La première bataille de la Marne du 6 au 12 septembre 1914

 

On désigne ainsi l’ensemble des opérations victorieuses par lesquelles Joffre arrêta sur la Marne les armées allemandes :

 

Le 2 septembre des aviateurs découvrent que la Ie armée allemande, la plus à l'ouest, celle de Alexandre von Klück, infléchit son offensive vers l'Est.

 

Alors, la VIe Armée se concentre le long de la Marne, entre Nanteuil-le-Haudouin et Meaux dans l'après-midi du 5 septembre.

 Elle prend contact avec les Allemands à partir du 7 septembre et soutient son effort jusqu'au 9, grâce, entre autres, à l'envoi d'urgence de 10 000 hommes de la garnison de Paris, dont près de 6 000 sont transportés par six cents taxis de la capitale réquisitionnés par le général Gallieni, épisode connu sous le nom de « taxis de la Marne ».

 

Finalement, le 9 septembre, bien que sa progression ne soit pas significative, elle oblige von Kluck (Ie armée allemande) à utiliser une trop grande partie de son potentiel sur son flanc ouest et ralentit sensiblement sa progression vers le sud. Une brèche d'environ 50 km avec la IIe armée de Karl von Bülow, située sur sa droite et qui continue à progresser s'ouvre. Profitant de cette ouverture, la Ve Armée française et le Corps expéditionnaire britannique attaquent les deux armées allemandes sur leurs flancs exposés. Désorganisées par cette manœuvre, épuisées par leurs précédentes avancées et légèrement inférieures en nombre, elles sont contraintes à l'arrêt puis au repli, jusqu'au 13 septembre. Elles se rétablissent sur des positions défensives favorables soigneusement préparées entre temps à l'arrière.

   

Dans les seules batailles d'août et de septembre 1914, plus de 250 000 jeunes français sont morts, dont Charles Péguy le 5 septembre à Villeroy (voir article précédent) et le 22 septembre Alain-Fournier, l’auteur du Grand Meaulnes, dans les combats de St-Rémy.

 

 

220px-Taxi-marne[1]  Taxi de la Marne exposé à l'Hôtel des Invalides

 

    gallieni-trilbardou-copie-1.jpg

 

Lors de la bataille de la Marne en septembre 1914, le général Gallieni s'installe dans la commune pour diriger la contre-attaque sur l'armée allemande. Le général est représenté en uniforme, scrutant l'horizon, ou plus vraisemblablement, le champ de bataille. Le monument est accompagné d'une table d'orientation retraçant la bataille. L'ensemble a été offert par la ville de Paris.

   

  Tremblay

  Plaque commémorative du rassemblement des taxis à Tremblay-les-Gonesse (aujourd’hui Tremblay-en-France-vieux pays) avant leur départ pour le Mesnil-Amelot

 

 

 nanteuil

Monument à Nanteuil les Meaux

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 07:32

5 septembre 1914

à Villeroy

 

Mort de Charles Péguy

 charles péguy 

 

Charles Péguy, (né le 7 janvier 1873 à Orléans) écrivain, poète et essayiste français, lieutenant de réserve, part en campagne dès la mobilisation en août 1914, dans la 19e compagnie du 276e régiment d'infanterie.

Il meurt au combat la veille de la bataille de la Marne, tué d'une balle au front, le 5 septembre 1914 à Villeroy.

  

Mémorial à Villeroy

DSC00896   

 

 

DSC00897  Le nom de Péguy se trouve en haut à droite

 

DSC00893

La croix marque l’emplacement où est tombé Charles Péguy

  

 

DSC00888  détail de la croix

 

  

DSC00890

  Poème de Charles Péguy sur la stèle à côté de la croix

 

  

DSC00891

 Table d’orientation montrant les positions des armées

  

 

 

   

La vie et l’oeuvre de Charles Péguy:

 

Charles Péguy est né en 1873 à Orléans. Après des études dans sa ville natale, il va à Paris préparer le concours de l'École Normale Supérieure, auquel il est reçu en 1894. En 1896, il écrit un drame, Jeanne d'Arc. Attiré par les idées socialistes, il expose son point de vue dans Marcel, premier dialogue de la cité harmonieuse (1898) et milite pour la révision du procès Dreyfus.

Bientôt, il abandonne la carrière universitaire, se sépare du parti socialiste et fonde, en 1900, une revue indépendante, les Cahiers de la Quinzaine, qui se propose d'informer les lecteurs et de « dire la vérité ». C'est de « la Boutique », installé en face de la Sorbonne, que Péguy mènera le combat; en dépit des difficultés financières, les Cahiers, auxquels collaborent Jérôme et Jean Tharaud, Daniel Halévy, François Porché et Romain Rolland, paraîtront jusqu'à la guerre de 1914.

Les grandes œuvres en prose de Péguy y trouvent place; ce sont Notre Patrie (1905), où il dénonce le danger allemand et la menace de guerre, Notre jeunesse (1910), où il oppose mystique et politique, l'Argent (1913), où il évoque le monde de son enfance qui ne connut pas la fièvre de l'argent (en effet, il est d’origine modeste, sa mère est rempailleuse de chaises).

L’influence de son maître Bergson y est visible. Son style est très curieux : encombré de parenthèses et d’incessantes répétitions, comme si l’écrivain ne trouvait jamais l’expression définitive, il est souvent, surtout dans la polémique, dru, vigoureux, pittoresque.

 

En 1908, il déclarait à Joseph Lotte: « J'ai retrouvé la foi ». De sa méditation, naissent de grandes œuvres poétiques: le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc (1910), le Porche du mystère de la deuxième vertu (1911) et le Mystère des saints-innocents (1911). Reprenant le geste du bûcheron qui, dans le Porche du mystère de la deuxième vertu mettait ses enfants sous la protection de la Vierge, Péguy fait, en 1912, plusieurs pèlerinages à Notre-Dame de Chartres. On retrouve l'écho de ces événements dans la Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc (1912), écrite en reconnaissance pour la guérison de son fils Pierre, et dans la Tapisserie de Notre-Dame (1912); Péguy n'hésite pas à écrire Ève (1913), une œuvre d'une longueur inusitée, qui comporte huit tragédies en cinq actes et 8000 alexandrins.

Ch. Péguy retrouve dans sa poésie le souffle de l’épopée, où merveilleux chrétien et merveilleux humain étaient inséparables.

 

Photos : H.T

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